Il y a quelques années, sir Michael Kadoorie, 73 ans, milliardaire britannique basé à Hongkong et qui parle couramment le français, tombe sur une émission diffusée sur TV5 Monde consacrée à l'épopée de Charles Nungesser et aux recherches de « l'Oiseau blanc ».
Passionné d'aviation, lui-même pilote d'hélicoptère, ce businessman ayant fait fortune dans l'électricité et l'hôtellerie de luxe prend alors contact avec Bernard Decré, président de l'association "La Recherche de l'Oiseau blanc".
Les deux hommes se rencontrent lors d'un déjeuner à Paris. C'est dans la capitale française que sa chaîne d'hôtels a ouvert le Peninsula, avenue Kleber, à deux pas de la place de l'Etoile et des Champs-Elysées.
159ème fortune mondiale
Michael Kadoorie a baptisé le restaurant de ce palace "L'Oiseau blanc". C'est une tradition chez lui : il nomme tous les restos de ses établissements d'un nom d'avion mythique ou d'un héros du ciel.
En échange de ce parrainage, il devrait faire un don de plusieurs dizaines de milliers d'euros à l'association de Bernard Decré et devenir ainsi partenaire des recherches à venir. « Il a été subjugué par notre histoire. Il adore la France. C'est un homme charmant, très direct, très simple. On a les mêmes passions. Il m'a demandé de trouver pour son restaurant le même moteur que celui qui équipait l'Oiseau blanc », explique Bernard Decré. Pour lui, Michael Kadoorie est un soutien de poids qui garantit une promotion internationale à son « combat ».
Il est en effet, selon le magazine américain « Forbes », la 159e fortune mondiale, une richesse estimée à 6,1 Mds$ (4,5 Mds€). On sait par exemple que monsieur, fin collectionneur, roule sur l'or, au volant de bolides de légende, de la marque Bugatti, Rolls-Royce ou Lamborghini…
Cet article est intégralement extrait du site Internet du journal Le Parisien publié le 2 décembre 2011 mais que j'ai remis d'actualité suite à l'ouverture estivale de ce palace.